Un hangar à dirigeables !

Souris blanches ou éléphants volants ?

C’est bien connu, certains élèvent des souris blanches, et d’autres préfèrent les éléphants volants (bien sûr que ça existe ! 

Alors… !).

Bref, tout ceci pour dire que, si vous voulez élever des souris blanches, vous pouvez vous contenter d’une petite cage, mais, pour des éléphants volants, il faut prévoir beaucoup, beaucoup, beaucoup plus grand !

D’où le très gigantesque hangar que vous pourrez admirer à Ecausseville, prévu pour les dirigeables… quelquefois appelés « éléphants volants » !

  

C’est grand !

Le site Internet de ce fameux hangar exagère peut-être un peu en décrivant « une immense cathédrale de fer et de béton », car, franchement, il est difficile d’y trouver la moindre porte romane, ou la moindre façade gothique ! Mais, quand même… c’est vraiment grand ! 150 mètres de long, 30 mètres de haut, 40 mètres de large, rien de moins !
Il est entièrement en béton, recouvert de 3552 tuiles en ciment armé, et cette architecture est unique au monde.

Il est classé monument historique, et c’est parfaitement justifié pour lui-même, comme pour les 100 ans d’histoire qu’il représente.
Il appartient à la communauté d’agglomération du Cotentin, et il est géré par l’association des amis du hangar à dirigeables d’Ecousseville.
Pendant la première guerre mondiale, et afin de combattre les sous-marins allemands, les dirigeables étaient abrités dans 12 centres comme celui-ci, qui en constitue le dernier exemplaire.

Un bâtiment de cette importance, et de cet âge, a évidemment besoin d’entretien et de réparations, ne serait-ce que pour maintenir l’accès au public. Une souscription a donc été lancée avec l’appui de la Fondation du patrimoine.

 

Volez !

Au cours de votre visite, vous pourrez utiliser un simulateur de vol, avec lequel vous pourrez choisir de vous déplacer en avion, en ULM, et en dirigeable, évidemment, et ceci en choisissant un vol de jour, de nuit, au crépuscule, et vers différentes destinations !

Enfin, très insolite, vous pouvez utiliser l’Aéroplume, première machine qui permet vraiment à l’homme de s’envoler… en battant des ailes ! Vous vous retrouverez en un équilibre parfait entre votre poids, le lest, et le ballon sous lequel vous êtes installé à plat ventre, et, en cette apesanteur, de vos ailes vous fera évoluer !

Association des Amis du Hangar à Dirigeables d'Ecausseville
Tél. : 02 33 08 56 02
Ecausseville (Manche)

 

president@aerobase.fr

contact@aerobase.f

https://www.aerobase.fr/

 

 


Pour aller plus loin...

Bases pour dirigeables

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Cet ouvrage fait suite au colloque organisé en juin 2004 à Royan sur les hangars à dirigeables. Ces derniers, sortes de cathédrales industrielles, sont indispensables pour le renouveau que connaît actuellement l'aérostation.
Les villes citées dans cet ouvrage retrouveront des pans de leur histoire, les férus d'architecture hors du commun découvriront des espaces consacrés aux dirigeables, géants du ciel en voie de disparition.
L'épopée méconnue des géants du ciel

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Zeppelin ou l'incroyable histoire des dirigeables géants

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D’emblée, le « dirigeable » distance l’aéroplane. Maniable, rapide et fi able, il saura conserver son avance technique pendant trois décennies. Cette suprématie germanique, étendue à l’art de la guerre, puis aux vols commerciaux, sera réduite à néant en 32 secondes, le 6 mai 1937. À son arrivée à Lakehurst, dans le New Jersey, le majestueux Hindenburg et ses 155 000 m3 d’hydrogène s’enflamment après avoir heurté le mât d’arrimage.
On dénombre 35 victimes et un grand brûlé : le zeppelin lui-même, au règne duquel le régime nazi a décidé de mettre fin… Tombés en disgrâce à l’apogée de leur gloire, les paquebots du ciel, acteurs triomphants d’une ère de défi s, entrent dans la légende. Gérard A. Jaeger retrace en détail leur incroyable histoire, des pionniers de l’aérostat aux derniers vols du Graf Zeppelin II.
Vaisseaux aériens : L'épopée des ballons dirigeables de 1850 à nos jours

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Le dirigeable, bien que demeurant fragile et imposant une infrastructure colossale, et malgré le risque inhérent à l'utilisation d'un gaz hautement inflammable (l'hydrogène, jusqu'à son remplacement par l'hélium plus coûteux), gagna ses lettres de noblesse. D'abord comme meurtrière arme de guerre, puis comme luxueux paquebot aérien. Antérieur à l'avion, il s'imposa pour les voyages au long cours, avant de péricliter, suite à la catastrophe de l'Hindenburg, en 1937, qui marqua durablement les esprits. Pourtant, il n'a jamais totalement disparu ; mieux, il semble devoir renaître aujourd'hui.
Histoire des dirigeables - 1783-1939

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Collectionneur de cartes postales anciennes, Claude Hazemann-Perret, passionné par l’histoire des ballons dirigeables, évoque les premiers pas pour la conquête du ciel, depuis les réalisations des frères Montgolfier jusqu’aux grands zeppelins transatlantiques. À partir de plus de 200 documents.

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