Le pont de Langeais, une histoire tourmentée !
L’histoire commence en 1848, année au cours de laquelle le roi Louis-Philippe autorise la construction d’un pont « en fil de fer », comme on disait à l’époque. Oui mais voilà, les fils de fer font d’excellents paratonnerres ! Et, 10 ans après son ouverture en 1849, un gros orage… la foudre… le tablier, et les éléments de suspension tombent dans la Loire !
Qu’à cela ne tienne… en 1861, pile deux ans après la catastrophe, le pont, réparé, est de nouveau opérationnel (avec péage !). Et de deux !
Mais, peu de temps après, en 1870, c’est la guerre, et il faut retarder la progression de l’ennemi prussien. Boum ! En dépit des protestations locales, l’armée le fait sauter ! Et de trois !
Le quatrième est achevé en 1814 mais voici l’arrivée de… l’automobile ! Elles sont lourdes, passent et repassent ! Il faut donc le restructurer massivement pour qu’il puisse supporter le poids de la modernité. C’est chose faite dans les années 1930, et on en profite pour orner le pont de ses piles gothiques si particulières, qui renvoient le style gothique du château, l’un et l’autre formant miroir. Et de quatre !
Tout va bien, tout est bien… mais juin 40 arrive. Et ce sont les Allemands, cette fois-ci, qu’il faut arrêter. Boum !
Après avoir utilisé un bac, puis une passerelle provisoire, les habitants attendront 1949 pour avoir un pont qui passe sur la Loire, seul pont en 45 kilomètres, entre Tours et Port Boulet, un pont de toute beauté. Et de cinq !
Pont de Langeais : rêvez sur la rive…
Du côté Langeais, il est fortement conseillé de se promener sur la rive de Loire, des deux côtés du pont. Du côté amont, vous découvrirez de larges espaces offrants leur tranquillité aux campeurs. Du côté aval, vous admirerez les remous puissants de la Loire, formés par son passage sur les blocs rocheux se trouvant sous le pont.
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