Musée : Pêcheries, et autres !

D’abord, pourquoi « les pêcheries » ?

À première vue, il semble en effet un peu insolite de nommer un musée « les pêcheries », alors qu’y sont présentées, en réalité, l’ensemble des collections municipales de la ville de Fécamp, et que, comme on va le voir, on passe d’un belvédère vertigineux… aux enfants !

En creusant un peu, on découvre que ce musée, ouvert en 2017, occupe les locaux d’une ancienne sécherie de morue qui avait appartenu, bien avant, à l’armement morutier nommé « les pêcheries de Fécamp »… tout s’explique !

On visite ?

 

Du musée de l’enfance à l’histoire de la cité… et tout en haut, la mer !

Après avoir passé le rez-de-chaussée où l’on trouve une librairie, un auditorium, vous passerez par l’entresol où se trouvent le vestiaire des filetières, et le bureau de l’armateur (bien entendu, chacun sait que les filetières, généralement femmes, sœurs, ou mères de marins, sont celles qui confectionnent les filets de pêche).

Passons au deuxième étage, où il y a énormément de choses à voir…

D’abord, le « musée de l’enfance » qui, entre autres, évoque le Docteur Léon Dufour, médecin de Fécamp précurseur de la puériculture. Il avait aussi rassemblé de nombreux objets provenant de différentes cultures du monde, et consacrés à « l’élevage du nourrisson ». Vous pourrez aussi admirer une très belle collection… de biberons ! Insolite, non ?

Au même étage, une partie consacrée à la vie domestique cauchoise : avec une mise en scène cinématographique, cette partie vous permet d’admirer meubles, céramiques, costumes ou bijoux…

Enfin, toujours au même étage, on a une troisième partie consacrée aux Beaux-Arts, les peintres ayant toujours été séduits par les falaises et la lumière du littoral de Fécamp. Au fil du temps, on verra donc des œuvres du XVIe jusqu’au XXe siècle. Et quoi de mieux que de présenter ces œuvres, là, en écho du paysage aux alentours ?

Le troisième étage, lui, est consacré à l’activité de port de pêche de Fécamp, capitale des terre-neuvas. Les collections racontent l’histoire des marins, mais aussi celle de tous ceux qui, à terre, exerçaient une activité en lien direct avec la pêche.

Au quatrième étage, c’est l’histoire de la cité, des ducs de Normandie jusqu’à l’activité industrielle des pêches du hareng et de la morue, en passant par le Mur de l’Atlantique, et l’activité de station balnéaire.

Et puis, tout en haut, c’est la mer ! Oui, puisque vous vous trouvez dans un belvédère sublime, qui vous ouvre une vue qu’il ne l’est pas moins !

Ce sont donc finalement plusieurs milliers d’œuvres et objets de toutes natures qui sont présentées selon ces thématiques, organisées étage par étage.

 

 

Les Pêcheries
Musée de Fécamp
3, quai Capitaine Jean Recher
76400 Fécamp
Tél. : 02 35 28 31 99


musee@ville-fecamp.fr

www.ville-fecamp.fr

 

 


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GALERIENS DES BRUMES SUR LES VOILIERS TERRE-NEUVAS

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Ce livre est le premier - et le seul - témoignage de la pêche sur les doris et les voiliers de Terre-Neuve. Ecrit par l'un de ceux qui ont pratiqué ce terrible métier. Natif de Cancale, René Convenant raconte l'effroyable misère de ceux qui confiaient leur vie à de dérisoires esquifs, dans le froid toujours, la tempête souvent, pour ramener la morue au pays. Mousse à 15 ans sur les voiliers des Bancs, devenu capitaine terre-neuva, René Convenant, sans outrance, sans artifice littéraire raconte simplement et son livre nous déchire le cœur. Douze campagnes à Terre Neuve font de lui un des derniers survivants de ces galériens qui ramaient dans la brume.
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Chaque année des milliers de pêcheurs de morues partaient en direction de Terre-Neuve, vers des mers froides et dangereuses. Durant ces longues campagnes qui pouvaient durer six à neuf mois, la maladie, les blessures, les noyades, l'hygiène déplorable, la saleté repoussante, la violence et l'alcoolisme étaient le lot quotidien de ces pêcheurs que l'on surnommait aussi les “forçats de la mer”. 3 avril 1913, après avoir navigué pendant trente-sept jours, la goélette “la Marie-Jeanne” et ses 28 hommes d'équipage arrivent enfin au large de Terre-Neuve… mais les poissons ne “donnent” pas. L'absence de bancs de morues présage une mauvaise pêche et un maigre salaire… Les tensions montent. L'ambiance à bord s'échauffe… Quand un matin, on découvre le corps inerte du second dans sa couchette, un couteau planté dans le dos… Autour du manche, un petit ruban de soie…Chabouté nous immerge avec brio dans les conditions de vie extrêmes de ces marins du début du XXe siècle et signe un thriller captivant et inquiétant.
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